Nommé tuteur à la Chaire, j’avais la liberté d’entamer parallèlement ma formation en peinture artistique de 1971 à fin 1976, assurée par les professeurs des Beaux-Arts à Berlin (Hans Reuther: Dessin, Hans Weber: Nu, Bernhard Wilkening: Peinture Libre et Techniques de Collage, Décollage et Frottage)

Début 1977 nous avons résidé en Algérie, d’abord au Sahara nord-est et ensuite à la côte jusqu’à notre retour en 1981. Là, j’ai pratiquement appris à « voir » les couleurs, les structures en changement constant pendant la journée et de réaliser que ce sont lumières et ombres, chaleur et froid, qui créent l’abstraction en disséquant un motif.

De 1982 jusqu’à 2009 j’étais Indépendant avec un cabinet d’architecture et d’urbanisme à Francfort/Mein où je débute avec mes premières expositions invitées à partir de 1992. Mes travaux, depuis ma formation à Berlin, étaient dans un tout à fait autre style du réalisme; chemin que j’ai abandonné après mes voyages au Sud de la France, en Tunisie, au Sénégal, au Gabon et après mon séjour de 4 ans en Algérie.

Ces impressions se sont encore renforcées par beaucoup de voyages en Provence, en Aquitaine et en Bretagne. Expositions invitées de ces travaux: au Théâtre International de Francfort/Mein, à l’Institut Français, à la Galerie Chris Sommer à Munich-Sud, à Cavaillon, à la Galerie Municipale Charité Ste. Eutrope à Gordes et finalement sur invitation à Alger (aux salles du Dar Nardjess, Arts et Culture) et à Tunis (au Centre Culturel Tahar Haddad, Médina).

Depuis 2011 je me trouve en Alsace comme résident et j’ai entamé mes peintures sur les motifs de la région limitrophe, son environnement, ses paysages, sa lumière et ses couleurs typiques (garance, ocre, bleu cobalt, rouge sang de boeuf, grès rose et beige, vert de gris, etc.), avec des expositions depuis 2011 jusqu’à ces jours et avec la conviction, que sur la base d’un motif figuratif je pourrais continuer mon chemin vers le structuralisme et vers la recomposition et la restructuration d’un motif. La création parallèle à la nature que je nomme « Abstraction tectonique ».